Alors que les prévisionnistes tablaient sur une inflation des prix de 0,7% en 2014 et de 1,2% en 2015, ils révisent à la baisse leurs prévisions suite à la mauvaise croissance annoncée par la France et l’Allemagne.
Lors du précédent trimestre, les prévisionnistes consultés par la Banque centrale européenne (BCE) avaient tablé sur des hausses des prix de 0,9% en 2014 et de 1,3% en 2015. Suite à l’annonce des mauvais taux de croissance de la France et de l’Allemagne, les deux moteurs économiques de la zone euro, les professionnels du sondage de la BCE ont révisé à la baisse leurs pronostics.
C’est de cette manière qu’ils ne tablent plus que sur une inflation de 0,7% pour 2014 et de 1,2% pour 2015, alors que la perspective pour 2016 reste quant à elle à 1,5%.
Comme l’explique la BCE, « Les principaux facteurs cités pour expliquer ces révisions à la baisse sont des chiffres de l’inflation plus faibles qu’attendu, un environnement général de ralentissement de l’inflation, l’effet à retardement de l’évolution de taux de change antérieurs et des prix des matières premières, ainsi qu’une prévision légèrement moins élevée pour l’économie réelle ».
Malgré cette révision à la baisse, les prévisions sont plutôt optimistes vu que « plusieurs des interrogés ont estimé que le creux de l’inflation avait été atteint », ce qui pourrait être synonyme d’une remontée de l’inflation remonte dans les années à venir, ce qui pourrait permettre à la BCE de maintenir son objectif de 2% à horizon 2019.
Il est encore à souligner que les services de l’institution monétaire de Francfort tablent sur 0,7% d’inflation en 2014, 1,1% en 2015 et 1,4% en 2016.