En lançant la mise à jour vers Windows 10, Microsoft s’est essentiellement focalisée sur les utilisateurs licites. La question des versions pirates se pose désormais.
En lançant Windows 10, le but avoué de Microsoft est que son nouveau système d’exploitation équipe 1 milliard de machine dans les deux à trois ans à venir. Avec plus de 100 millions d’ordinateurs en moins de trois mois, cet objectif semble réalisable. Mais pour cela, il faut qu’un maximum d’utilisateur décide de procéder à la migration.
Dans un premier temps, la firme de Redmond a fait un gros effort pour inciter les utilisateurs de Windows 7 et Windows 8 à passer à Windows 10 en leur proposant une mise à jour gratuite pendant une année. Si le taux d’adoption du nouvel OS est si phénoménal, c’est avant tout parce que cette stratégie fonctionne.
Mais maintenant, il faut aussi se préoccuper des autres
Hormis les utilisateurs de Windows 7 et Windows 8, il y a aussi les utilisateurs de Windows XP et Windows Vista à convaincre. Et il y a aussi tous les pirates, c’est-à-dire toutes les personnes qui ne possèdent pas une licence officielle pour leur système d’exploitation.
Justement, dans un post publié sur le blog officiel de Windows, Terry Myerson, indique que « nous avons observé que certains utilisateurs voulant passer à Windows 10 ont fait une mise à jour à partir d’une version piratée ou une copie non authentique de Windows 7 ou Windows 8.1 ». Il ajoute que certains ont trouvé « des façons très créatives de forcer la mise à niveau vers Windows 10 ».
Il précise également que « certains utilisateurs ont aussi acheté une clé d’activation officielle de Windows 10 ».
Mais vu l’ambitieux objectif de 1 milliard de machines équipées de Windows 10, Microsoft doit aussi se préoccuper de tous ces utilisateurs en marge du système pour qu’ils rentrent dans le rang. L’intention, pas forcément très claire pour le moment, est que la firme de Redmond facilite le passage à son nouveau système d’exploitation aussi à ces utilisateurs, notamment en leur proposant de simplement acheter une clé légale pour officialiser leur produit.
Pour l’heure, un essai a commencé aux États-Unis, un essai qui devrait s’étendre par la suite à d’autres pays. Pour l’heure, on ne sait pas encore si le prix payé dans ce cas est le même que le tarif officiel.