L’encyclopédie en ligne Wikipédia ne tolère pas le « vandalisme » pratiqué sur ses articles. C’est pour cette raison qu’elle a décidé un blocage de l’adresse IP de ces actes. Le plus surprenant, c’est qu’elle appartient au ministère de l’Intérieur.
C’est après avoir constaté « trop d’actes de vandalisme » en provenance d’une adresse IP que l’encyclopédie en ligne Wikipédia a décidé de bloquer cette adresse le 18 décembre dernier. Il est notamment reproché aux personnes utilisant cette adresse d’avoir publié des injures et procédé à de grossières modifications sur des articles. Là où cela devient particulièrement intéressant, c’est que l’adresse IP en question appartient au ministère de l’Intérieur !
L’un des administrateurs de l’encyclopédie indique que cette adresse « pose plus de problèmes qu’elle n’apporte de chose positive ». Il donne aussi un exemple. « Le 21 août, une personne a effacé une partie de la fiche de présentation de l’encyclopédie avant d’écrire ‘sale batar’ sur une autre page ».
Ce blocage n’est pas sans rappeler une autre affaire. En 2013, un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur avait voulu effacer la fiche de Bernard Boucault, le préfet de police de l’époque, dans le but d’effacer la trace de ses conflits avec des opposants au mariage pour tous. À première cette nouvelle affaire semble être du même acabit.
Wikipédia précise que cette adresse a été utilisée pour faire plus de 4 000 modifications depuis 2007. Heureusement qu’elles ne sont pas toutes irrespectueuses. Désormais, les personnes derrière cette adresse ne pourront plus rien modifier. Elles pourront néanmoins continuer à consulter l’encyclopédie.