Les voyages sur la Lune ont été des expériences humaines et technologiques hors du commun. Mais en coulisses, cela a aussi été un job comme un autre, avec ses soucis administratifs.
Les voyages sur la Lune sont à jamais gravés dans la mémoire de l’Histoire. On se rappellera ainsi du premier pas fait par Neil Armstrong ou de la plus longue marche dans l’espace faite par Buzz Aldrin, cinq heures et demie en dehors du vaisseau.
Mais justement, Buzz Aldrin nous rappelle aussi que cette aventure humaine et technologique était aussi un job comme un autre.
C’est ainsi que sur son compte Facebook, vendredi dernier, il a partagé certains documents administratifs.
En marge de son voyage sur la Lune, Buzz Aldrin a par exemple dû remplir une note de frais auprès de la NASA pour se faire rembourser les 33,31 dollars de « frais de déplacement » correspondant au dédommagement pour le voyage en voiture de son domicile à la base spatiale de Houston.
On peut se poser la question de combien aurait été la facture s’il avait dû avancer les frais de son voyage sur la Lune !
Il a aussi publié un formulaire des douanes. Eh oui, quoi que certains puisent penser, la Lune ne fait pas partie des États-Unis. De fait, au retour sur Terre, il a fallu passer par la case douane, car l’administration américaine ne plaisante pas avec le règlement.
Buzz Aldrin a ainsi dû déclarer les objets ramenés de la Lune, à savoir principalement de la poussière et vingt-deux kilos de roche lunaire.
Dans l’ouvrage « Moondust : In search for the men who fell to Earth » (2005), il est expliqué que l’équipage d’Apollo 11 était payé 8 dollars par jour.
Il est précisé que « Quand ils sont allés sur la Lune, ils ont reçu la même compensation qu’ils recevaient sur leur base d’entraînement : huit dollars par jour, avec diverses déductions (comme pour le logement, car le gouvernement fournissait le lit dans le vaisseau spatial) », avait précisé Andrew Smith, l’auteur du livre.
De fait, même si les astronautes qui ont marché sur la Lune nous ont fait rêver, la réalité est aussi qu’ils sont des personnes comme tout le monde qui doivent se conformer aux règles administratives. [VIDÉO]