Il est certain que la bande passante des fournisseurs d’accès à internet est de plus en plus squattée par la vidéo. La question est de savoir dans quelle mesure et si cela pourrait mettre en surcharge prochaine les infrastructures.
Si YouTube est une source de vidéos, donc une charge notoire sur les infrastructures des fournisseurs d’accès à internet (FAI), d’autres services de vidéos en ligne montent en puissance. Si l’offre est encore mince en France, elle est déjà nettement plus fournie aux États-Unis.
C’est ainsi que si YouTube s’accapare près de 20% du trafic internet américain, ce n’est rien par rapport aux 30% consommé par Netflix, un mastodonte du net qui compte plus de 30 millions d’abonnés américains pour ses films et séries à volonté. De fait, à eux deux, ce sont 50% du trafic internet des États-Unis qui sont squatté pour de la vidéo en ligne.
À l’instar de Free qui a tenté plusieurs fois de s’approcher de Google pour essayer de convaincre le géant du NET à investir dans son infrastructure, les FAI se soucient de plus en plus de la croissance de ce flux vidéo. Une surcharge des infrastructures est donc en point de mire, sauf si des investissements sont faits.
Mais c’est là que le bât blesse : qui doit financer ces lourds investissements ? Les internautes demandeurs de contenus ou les fournisseurs de contenus ? Les veines tentatives de Free laissent à présager que les financements ne seront pas à trouver en amont… donc en aval ? En tout cas une chose est certaine, si des services comme Netflix débarquent en France, une prochaine surcharge des infrastructures est à prévoir !