Depuis plusieurs mois, on attend de parler du décollage du marché des wearables. Pour l’instant, ce créneau technologique est surtout occupé par des smartwatches comme l’Apple Watch ou des bracelets connectés comme le Mi Band de Xiaomi.
On peut également parler des Google Glass, de la bague connectée d’Ungaro ou du bikini connecté de la start-up française Spinali Design. En fait, progressivement, tous les objets que nous portons deviennent connectés. Par exemple, l’année dernière, Google et Levis Strauss ont annoncé un partenariat autour du projet Jacquard, la création de vêtements connectés.
Cette année, en marge de la conférence Google I/O 2016, un premier prototype de veste connectée a été présenté par Google et Lévis Strauss. Dans une vidéo de démonstration, on découvre un cycliste qui pilote son smartphone en appuyant sur différents endroits du vêtement connecté.
Concrètement, c’est le tissu même de la veste qui fait office de capteur. Des fils conducteurs associant du métal et du coton ou du polyester sont tressés directement dans le tissu de la veste. C’est au travers de ces fils qu’un courant électrique circule pour piloter des objets compatibles.
Lors de la présentation de cette veste connectée, Google a expliqué que ce tissu n’est pas uniquement réservé à Lévis Strauss. « Les créateurs peuvent l’utiliser comme ils le feraient avec n’importe quel autre tissu », indique la firme de Mountain View.
Elle souligne que c’est pour qu’ils puissent « ajouter des fonctionnalités à leurs créations sans qu’ils aient besoin de connaissances en électronique ». L’entreprise californienne précise encore que divers modules compatibles sont disponibles, par exemple des récepteurs et des détecteurs de mouvement.
Enfin, Google indique que cette première veste connectée sera disponible pour les développeurs à partir de cette autonomie. Pour l’instant, aucun prix n’a encore été indiqué. La firme parle également d’une commercialisation grand public à partir du printemps 2017.