Le vélo devient un objet de plaisir et de désir

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

Loin des bicyclettes en libre-service ou des vélos de monsieur et madame tout le monde, le vélo devient un objet de plaisir et de désir depuis que les grands noms de la mode s’y intéressent.

Non, le volé n’est pas qu’un simple moyen de locomotion ni un simple accessoire pour faire du sport. Il est aussi devenu un objet de plaisir et de désir pour ceux et celles qui veulent « pédaler chic ».

C’est dans ce contexte que la prestigieuse maison de luxe Hermès a par exemple lancé son « Flâneur » (8 100 euros), un vélo d’aspect classique, doté d’un cadre en fibre de carbone, de huit vitesses et d’une courroie silencieuse et non salissante. « Ce vélo rencontre beaucoup de succès à la fois auprès des clients habitués de la maison Hermès, car ils y retrouvent son esprit, mais aussi auprès de personnes adeptes du vélo, qui y trouvent quelque chose de nouveau » témoigne François Doré, directeur général de Hermès Horizons. Avec tous les points de contact gainés de cuir de taurillon, une finition reflétant le savoir-faire maroquinier de la maison française, le vélo est devenu un objet de plaisir.

De son côté, le fabricant italien de vélos de luxe 43 Milano a fait appel à Pininfarina pour concevoir son « Fuoriserie » en acier chromé (8 400 euros), un vélo équipé d’un discret moteur électrique sur la roue arrière, inspiré d’un modèle d’automobile des années 1930. « Le cuir tressé de la selle et du guidon sont inspirés de l’intérieur de la voiture », explique par exemple Paolo Pininfarina.

Alors que Bruno Urvoy, un expert en marketing souligne que « Avec le vélo les gens retrouvent l’indépendance qu’ils avaient avec la voiture sans avoir les inconvénients de la circulation. Ils font de l’exercice, ils respirent et retrouvent la liberté », il est bon de souligner que le vélo est aujourd’hui devenu un accessoire de luxe vu que Mercedes Benz, Porsche, Maserati, Lamborghini et Ferrari proposent tous leurs modèles de vélos haut de gamme.

Très loin des austères bicyclettes hollandaises ou des vélos chinois produits en grandes séries, on trouve aussi des vélos en bois d’acajou, comme ceux proposés à Tokyo par Sueshiro Sano, un fabricant de yachts qui travaille selon une tradition remontant à neuf générations. Comme il l’explique, « Il s’agit de montrer que les performances de ces vélos sont identiques à celles des vélos dernier cri en fibre de carbone ».

Si les vélos sont devenus objets de plaisir et de désir, ces modèles si exclusifs ont un prix qui les réserve à une certaine élite tout de même.

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