Depuis longtemps n° 1 dans de nombreux pays, notamment la France, et désormais n° 1 dans le monde, Chrome semble indétrônable de sa place de leader du marché des navigateurs… pour le moment. Alors que l’on imagine mal Internet Explorer ou Firefox venir titiller le navigateur de Google. Cela ne signifie pas pour autant que la concurrence ne compte pas prendre sa place, à commencer par l’entreprise française AdaptiveBee qui fonde de grands espoirs sur UR Browser, un navigateur qui se présente comme un rival direct à Chrome.
D’emblée, AdaptiveBee annonce la couleur en présentant un navigateur « 100 % français, rapide, sécurisé et personnalisable ». S’il espère rivaliser avec Chrome, c’est aussi parce qu’il est largement compatible avec son concurrent. S’appuyant sur Chromium, il est aussi capable d’importer tous les cookies de Chrome, mais aussi les favoris et l’historique. Les extensions du navigateur de Google sont par ailleurs prises en charge.
À la différence Chrome, UR Browser n’utilise pas Google comme moteur de recherche par défaut, mais Bing. Bien évidemment qu’il n’envoie pas non plus de nombreuses données de navigation à la firme de Mountain View.
Alors qu’UR Browser est disponible en version bêta pour le moment, la version définitive (prévue en septembre) donnera accès aux notifications mobiles directement depuis la page d’accueil du navigateur, ainsi qu’aux conversations Messenger et WhatsApp, et offrira la possibilité de personnaliser sa page d’accueil selon que l’utilisateur est au travail ou à la maison.
Bien qu’AdaptiveBee ait de grandes ambitions pour son navigateur UR Browser, l’entreprise française garde les pieds sur terre. Pour financer le projet, elle compte sur la publicité et des partenariats avec des éditeurs de logiciels. « D’ici un an, nous espérons cumuler entre 5 et 10 millions d’utilisateurs. Surtout, nous visons le top 5 des navigateurs d’ici 5 ans », confie Marc Moulin-Roussel.
Tout le mal qu’on souhaite à AdaptiveBee, c’est que son navigateur UR Browser séduise les internautes et que ses objectifs soient atteints. Une alternative française à Google Chrome pourrait être une très sympathique réussite.