L’Unesco annonce la découverte d’un nouveau récif corallien à Tahiti

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI
Jusqu'à présent, l'Unesco constate que très peu de scientifiques ont pu localiser, rechercher et étudier les récifs coralliens à plus de 30 mètres de profondeur. | Photo : Unesco

L’organisation internationale indique qu’il s’agit de l’un des plus grands récifs coralliens jamais découverts à une profondeur inexplorée.

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a annoncé vendredi la découverte de l’un des plus grands récifs du monde au large des côtes de Tahiti, la plus grande île de Polynésie française.

Le récif est situé entre 30 et 65 mètres sous le niveau de la mer, mesure trois kilomètres de long et a une largeur comprise entre 30 et 60-65 mètres ; il a également fallu neuf jours pour l’explorer.

Cette richesse naturelle a été découverte lors d’un voyage de recherche scientifique financé par l’Unesco ; la forme rose des coraux, ainsi que leur origine naturelle et leur vaste zone de couverture, qualifient la découverte de remarquable et d’une valeur incommensurable.

« Alors que la Polynésie française a connu un important épisode de blanchiment des coraux en 2019, ce récif ne semble pas avoir été affecté de manière significative ; la découverte de ce récif dans un état aussi vierge est encourageante et peut inspirer de futures mesures de conservation », a déclaré Laetitia Hedouin du Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

Selon l’Unesco, cette recherche s’ajoute à l’étude de la vie marine puisque les récifs coralliens contiennent 25 % de la biodiversité de l’océan ; cette composante biotique peut aider au traitement de maladies telles que le cancer et offrir une protection contre les tsunamis.

Jusqu’à présent, les récifs coralliens ont été détectés à une profondeur de 25 mètres sous le niveau de la mer ; par conséquent, on peut se demander s’il existe d’autres récifs coralliens à une profondeur de plus de 30 mètres, mieux protégés du réchauffement climatique dans la zone crépusculaire de l’océan.

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