Dans la nuit de lundi à mardi, de nombreux habitants aux États-Unis ont pu contempler le spectacle des magnifiques lumières d’une aurore boréale.
Les aurores boréales, aussi appelées « lumières du nord », sont des phénomènes qui généralement observé dans le nord. Mais dans la nuit de lundi à mardi, le phénomène était visible dans le ciel des États-Unis, dans des zones habituellement hors d’atteinte, notamment plusieurs États comme le Texas.
Les Américains qui étaient couche-tard ou lève-tôt ont pu contempler les magnifiques lumières diffusées par une aurore boréale.
Si ce phénomène s’est avéré inhabituel par son ampleur et sa localisation, c’est en raison de la forte intensité de la tempête solaire qui l’a engendrée, le résultat d’une importante éruption solaire survenue quelques jours plus tôt. Selon les spécialistes, l’énergie dégagée par le Soleil est venue former une tempête géomagnétique de type G4, dite « sévère » au niveau de la Terre.
Ce sont les particules chargées du vent solaire qui, en venant frapper la haute atmosphère, a créé les couleurs caractéristiques des aurores boréales. Ces lueurs colorées sont dues à l’excitation des molécules d’azote (rouge et violet) et d’oxygène (vert et rouge).
D’après le Centre de prédiction de la météo spatiale, le puissant souffle de plasma magnétique a été expulsé dimanche par le Soleil. Il a ensuite parcouru plus rapidement que d’habitude la distance séparant le soleil de la Terre. Il est suggéré qu’il pourrait s’agir de la plus grande tempête solaire depuis mars, voir même depuis septembre 2005.
Cette aurore boréale devait s’étendre de la frontière canadienne au Midwest américain, et même au-dessus de la Nouvelle-Angleterre.