Par le biais d’un emprunt obligataire, Microsoft cherche à obtenir 10,75 milliards de dollars.
C’est pour pouvoir financer ses dépenses courantes, notamment ses investissements en capital, ses programmes de rachats d’actions, ses acquisitions et le remboursement de dettes existantes que Microsoft a annoncé lundi le lancement d’un emprunt obligataire d’un montant de 10,75 milliards de dollars.
D’après le quotidien britannique Financial Times, il s’agit de la plus importante émission obligataire de l’année jusqu’à ce jour. De plus, il s’agit également de la plus grosse offre en bons d’entreprises à 40 ans aux États-Unis.
En effet, l’emprunt de Microsoft prévoit que la maturité des six tranches de titres proposée s’échelonne de 5 à 40 ans, cette dernière étant une durée inédite pour une obligation dans l’histoire de l’entreprise californienne.
Dans une conjoncture de crédit très bon marché, entretenu par la Banque centrale américaine qui maintient ses taux directeurs proches de zéro depuis 2008, les emprunts à très longue durée, qui rapportent plus, ont souvent la cote auprès des investisseurs institutionnels.
Il faut encore faire remarquer que la dernière levée de fonds de Microsoft remontait à décembre 2013. Il s’agissait d’un emprunté de quelque 8 milliards de dollars sur les marchés financiers.