Alors que la France, l’Allemagne et l’Espagne enquêtent sur l’application UberPOP, l’entreprise américaine Uber a décidé de contre-attaquer ces pays en portant plainte.
L’application pour smartphones UberPOP qui met en relation des passagers et des automobilistes qui ne sont pas des chauffeurs professionnels est dans le collimateur de plusieurs pays. Cette situation n’est pas du gout d’Uber.
C’est ainsi que l’entreprise américaine de VTC a décidé de contre-attaquer en faisant valoir que les efforts déployés par les gouvernements interdire son application enfreignent la législation de l’UE.
C’est dans ce contexte qu’une plainte contre la France a été déposée fin janvier, une contre l’Allemagne en févier et une contre l’Espagne lundi. « Nous examinons ces plaintes », a déclaré Jakub Adamowicz, porte-parole de la Commission européenne responsable du dossier des Transports.
« Uber propose une technologie, mais il s’agit d’une technologie qui a des conséquences pour les services de transports », a commenté Jakub Adamowicz alors que la compagnie américaine assure proposer une technologie et ne pas être une société de transports, ce que contestent ses détracteurs.
La régulation des taxis est de la compétence des États, pour autant que ceux-ci respectent les principes de l’Union européenne comme la liberté d’établissement. La Commission européenne va donc devoir statuer sur l’épineux dossier d’Uber.