À l’instar de la traque de Moncton, Twitter est un formidable outil d’information. Mais comme le souligne un professeur de sociologie, le réseau social peut aussi être un piège pour la police.
Twitter est devenu un magnifique outil d’information, notamment lors de la traque de Moncton, où la police canadienne a publié près de 30 mises à jour en temps réel. Cependant, selon Christopher Schneider, professeur de sociologie à l’université de la Colombie-Britannique, le réseau social peut aussi être un piège pour la police.
Bien que l’instantanéité de Twitter soit très utile dans le feu de l’action, les 100 000 tweets de la police de Toronto analysés par Schneider ont fait ressortir certains points inquiétants. Par exemple, il est courant que les policiers mélangent leur vie professionnelle et personnelle en publiant des commentaires sur le hockey ou des photos de vacances sur leur compte professionnel, ce qui pourrait nuire à leur capacité à faire leur travail.
En outre, il existe une certaine confusion lors de l’utilisation de Twitter lorsqu’un policier est hors service. Les citoyens peuvent être induits en erreur et penser qu’un policier est en service alors qu’il ne l’est pas.
Il convient également de souligner que certains policiers ont déjà été l’objet d’enquêtes ou de mesures disciplinaires pour des publications inappropriées sur Twitter.
Bien que Twitter soit un outil précieux pour la police, les utilisateurs doivent être conscients des risques qu’il peut présenter. Il est essentiel de séparer clairement la vie professionnelle et personnelle sur les réseaux sociaux afin de maintenir la confiance du public dans les forces de l’ordre.
Que pensez-vous de l’utilisation de Twitter par les policiers ? Avez-vous déjà été témoin d’une utilisation inappropriée des réseaux sociaux par la police ? Comment pensez-vous que la police devrait utiliser les réseaux sociaux pour maintenir la confiance du public ?