Avec le licenciement de 336 employés, Twitter a commencé à réduire ses effectifs, une première vague qui devrait en précéder d’autres.
Twitter a eu l’estomac plus gros que le ventre. En une année, son nombre d’employés a progressé de 24% à 4 100 salariés alors que les revenus et le nombre d’utilisateurs n’ont pas suivi la même progression.
C’est ainsi que fraichement nommé PDG, Jack Dorsey a déclaré : « Nous devons être plus efficaces ».
Selon ce qui se dit en coulisses, ce sont ainsi près de la moitié des effectifs de Twitter qui serait sur la sellette.
L’annonce lundi du licenciement de 336 personnes, soit 8% des effectifs, n’est donc pas une réelle surprise. Cette première vague de départs concerne essentiellement le personnel en charge du produit et de l’ingénierie.
« Nous avons besoin d’équipes plus petites et agiles. Ce n’est pas une décision facile, mais c’est la meilleure à prendre. » a indiqué Jack Dorsey dans un e-mail adressé à tout le personnel.
Selon un document communiqué aux autorités financières américaines, Twitter indique que les licenciements devraient lui coûter entre 10 et 20 millions de dollars, preuve que cette première vague n’est que le début de la restructuration du réseau social. L’argent en question servira à payer des indemnités de départ qui pourraient s’élever jusqu’à 59 500 dollars par employé.
Si la principale mission de Jack Dorsey est de rendre Twitter rentable, la cure d’amincissement n’est qu’une facette, il va aussi s’agir d’augmenter les revenus et de relancer la croissance du nombre d’utilisateurs, des chantiers qui s’annoncent difficiles.
« Nous avons revu nos plans pour nous concentrer sur moins de choses. »
C’est ainsi que Twitter compte améliorer ses outils publicitaires, notamment via la vidéo, mais aussi rendre l’accès au service plus facile pour les nouveaux utilisateurs.
Beaucoup d’espoirs reposent aussi sur Moment, la nouvelle fonctionnalité d’actualité lancée quelques jours après l’officialisation de Jack Dorsey.