Imaginé par Elon Musk, le train supersonique Hyperloop semblait être une exclusivité pour les États-Unis. L’installation comprend un double tube surélevé dans lequel se déplacent des capsules. Pour limiter la friction, l’intérieur du tube est sous basse pression alors que les capsules se déplacent sur un coussin d’air et sont propulsées par un champ magnétique. En théorie, le trajet de Los Angeles à San Francisco nécessiterait moins de 30 minutes pour parcourir les 551 kilomètres à plus de 1 100 km/h.
L’Hyperloop intéresse aussi l’Europe, plus particulièrement la Slovaquie. L’idée serait de relier Bratislava à Vienne et Budapest d’ici 2020, en tout cas la première section. Vu qu’aucun test en grandeur nature n’a encore été réalisé, la mise au point de ce train supersonique du futur a encore besoin de temps. Si tout se passe bien, selon le planning, les premiers tests sont prévus pour la fin du mois aux États-Unis.
Dans le cas de Slovaquie, la mise en service de l’Hyperloop permettrait de relier Bratislava à Vienne et Budapest en respectivement 8 et 10 minutes. À l’heure actuelle, ces mêmes trajets en voiture prennent environ une heure de route et plus de deux heures.
Question financement, le ministre de l’Économie slovaque indique le projet devrait être financé par des fonds privés et publics. Il ajoute que ce moyen de transport du futur est un moyen pour son pays de « le connecter à d’autres régions du monde plus rapidement ».
Il reste à savoir si l’Hyperloop va aussi intéresser d’autres pays. En lieu et place du TGV, on pourrait par exemple l’imaginer en France. À une vitesse de plus de 1 100 km/h, Marseille se rapprocherait énormément de Paris au niveau du temps de voyage.