Il est inutile de rappeler que le téléchargement légal reste plus que jamais la solution la plus prudente pour télécharger des films et musiques sur internet, surtout qu’Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, compte doter la France de nouveaux outils.
Les dérives relatives aux droits d’auteur sur internet sont un réel problème, pour de nombreux pays, à l’instar notamment des États-Unis qui ont fermé le site MegaUpload. Avec l’Hadopi, la France n’est pas en reste, mais ce n’est visiblement pas suffisant pour contrer cette problématique des téléchargements illégaux de contenus protégés par des droits d’auteur.
C’est dans ce sens qu’Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, reçoit Mireille Imbert-Quaretta, la présidente de la commission de la protection des droits de l’Hadopi, ce lundi, une réunion qui vise à la présentation d’un nouveau rapport. Le document qui sera au centre de cette discussion vise à apporter des solutions opérationnelles pour la prévention et la lutte contre la contrefaçon commerciale en ligne.
Comme le précise très bien Mireille Imbert-Quaretta, « il n’existe pas de solution unique pour lutter contre la contrefaçon sur internet ». C’est pour cette raison que son rapport contient quatre outils opérationnels pour lutter contre les dérives relatives aux droits d’auteur sur internet. Globalement, l’idée de ces nouveaux outils est d’assécher les ressources financières des sites diffusant illégalement des films ou de la musique, mais en s’en prenant aux acteurs de la publicité et du paiement en ligne.
C’est de cette manière que le texte prévoit la signature de chartes par les acteurs de la publicité pour qu’ils ne diffusent pas de bandeaux publicitaires sur les sites illégaux, ou que les intervenants du paiement en ligne bloquent les solutions d’abonnements sur ces mêmes sites.
De l’information préventive à l’intention des internautes est également prévue, comme l’établissement d’une liste des sites qui « portent massivement atteinte au droit d’auteur » pour informer les usagers du NET.
Il est également prévu « la création d’une injonction de retrait prolongé » pour que des contenus illégaux déjà supprimés ne puissent pas réapparaitre sur d’autres sites, complété par un dispositif de suivi dans le temps des décisions judiciaires.
Pour autant que toutes ces mesures soient instaurées, il est inutile de rappeler à tous les internautes que le téléchargement légal reste plus que jamais la solution la plus prudente pour télécharger des films et musiques sur internet.
Vaste blague.
Le droits d’auteur actuellement est une vaste blague. (Tout comme la lutte qui l’accompagne)
L’on ferait mieux de réfléchir plutôt a COMMENT rémunéré les auteurs/artistes via ces nouveaux canaux.
Le P2P a probablement le meilleur avenir qui soit, devant lui, ne serait-ce que pour devenir la plus grande médiathèque numérique mondial.
Le libéralisme ce n’est pas le lobbyisme, va falloir vous adapter les gars (cf. Les majors // les « petits » ayant déjà chopper le coche…)