Quel est le but de Google en matière de droit à l’oubli, à la veille d’entamer qu’une série de tables rondes dans les capitales européennes ?
C’est demain, à Madrid, que Google organisera sa première table ronde, la première d’une série de sept dans autant de capitales européennes, notamment à Paris le 25 septembre prochain.
Alors qu’Éric Schmidt, le président de Google, et David Drummond, le directeur juridique, mais aussi Jimmy Wales, le fondateur de Wikipédia, et Sylvie Kaufmann, directrice éditoriale du Monde, seront attendus pour débattre de l’équilibre entre la défense des données personnelles et le droit à l’information.
Même si des observateurs seront certainement envoyés, les différentes CNIL nationales ont préféré s’abstenir de participer à ces tables rondes, une opération qualifiée de « peu appropriée ».
En effet, après avoir ouvertement fait part de son hostilité au droit à l’oubli, institué en Europe, que penser de l’organisation de ces tables rondes ? Serait-ce une manœuvre de Google pour tenter de renverser l’option européenne en matière de droit à l’oubli ?
Réponse à chacune des tables rondes, mais surtout le 4 novembre, après celle prévue à Bruxelles pour clore la série.