À l’instar d’autres grands groupes internet qui ont commencé à diffuser des informations sur les demandes de données relatives à la surveillance d’internet, Apple prône la transparence tout en l’appliquant dans la mesure du possible.
C’est ce mardi 5 novembre 2013 qu’Apple a pour la première fois divulgué une liste des demandes de données émanant des gouvernements. Selon les chiffres avancés, ce sont entre 1 000 et 2 000 demandes qui ont été reçues du 1er janvier au 30 juin de la part du gouvernement américain, 127 du Royaume-Uni, 102 de l’Espagne, 93 de l’Allemagne, 74 de l’Australie et 71 de la France.
Faisant preuve de transparence à l’instar d’autres grands groupes internet qui ont commencé à diffuser des informations sur les demandes de données relatives à la surveillance d’internet, Apple déplore ne pas pouvoir divulguer plus de précision en raison d’une ordonnance de non-publication limitante les informations pouvant être rendues public.
Le document de sept pages publié par Apple précise néanmoins que la majorité des demandes concernent des affaires criminelles, mais également des affaires de personnes ou d’enfants disparus.
Alors qu’Apple et les autres gras groupes technologiques américains sont sous pression depuis l’apparition des révélations sur le programme PRISM, la transparence semble être de rigueur, sauf au niveau gouvernemental qui ne divulgue rien tout en faisant au maximum obstruction à toute transparence. Est-ce que les choses vont changer face à la vindicte des utilisateurs ? Pas sûr…