C’est Panos Panay, vice-président de Microsoft, qui a présenté la nouvelle Surface Pro 3, un nouveau terminal qui se veut hybride entre PC et tablette.
C’est à New York que Microsoft avait convié les médias ce mardi 20 mai, un rendez-vous marqué par la présentation de la nouvelle Surface Pro 3. C’est Panos Panay, vice-président de Microsoft et responsable du programme Surface, qui a présenté une version agrandie de la Surface, un terminal hybride de 12 pouces.
« Alors qu’il existe un conflit entre tablette et PC, les gens se posent la question de quoi choisir, il faut supprimer ce conflit » explique Panos Panay en mettant l’accent sur le fait que cette Surface Pro 3 peut parfaitement remplacer un ordinateur portable.
Du point de vue technique, cette tablette à mi-chemin de l’ordinateur portable, embarque un écran de 12 pouces d’une résolution de 2160 x 1440 pixels, d’un processeur Intel Core i3/i5/i7 épaulé par 8 Go de RAM, de 64 Go à 512 Go de stockage SSD extensible par carte MicroSD, de deux caméras et d’un port USB. Fonctionnant sous Windows 8.1 Pro, la Surface Pro 3 ne mesure par ailleurs que 9,1 millimètres d’épaisseur pour un poids de 800 grammes.
Si une petite réglette ajustable au dos lui assure d’être stable sur n’importe quelle surface, les utilisateurs de la Surface Pro 3 peuvent lui ajouter un clavier amovible « Type Cover » (129,99 dollars) et un stylet (49,99 dollars) pour améliorer encore leur productivité et accroitre leur confort d’utilisation.
Avec son autonomie de surf annoncée de 9 heures, la Surface Pro 3 s’adresse clairement aux professionnels et aux étudiants.
Il faut encore préciser que la Surface Pro 3 est disponible en précommande dès aujourd’hui aux États-Unis et au Canada, et qu’elle sera proposée à des prix compris entre 800 et 1929 dollars.
Pour finir, il ne faut surtout pas oublier de mentionner le fait que Microsoft a profité de cette présentation pour clairement montrer sa cible : Apple. Lors de la démonstration, il a par exemple été comparé le poids de la Surface Pro 3 avec celle d’un ordinateur portable Apple en soulignant le fait que certains utilisateurs d’iPad étaient obligés d’utiliser un ordinateur portable pour certaines tâches.
