Le décollage de la fusée Falcon 9, la semaine dernière, était marqué par le lancement de la capsule Dragon mais aussi par la tentative d’atterrissage raté du premier étage du lanceur.
C’est tôt, le samedi matin 10 janvier 2015, que la société américaine SpaceX avait procédé au lancement d’une fusée Falcon 9.
Une capsule Dragon chargée de fret était à son bord pour ravitailler la Station spatiale internationale (ISS). Cette mission de ravitaillement s’est parfaitement déroulée vu que la capsule s’est arrimée à la station quelques heures plus tard.
L’aspect le plus intéressant de ce lancement était qu’une première tentative de récupération du premier étage du lanceur a été tentée. L’idée était de le faire atterrir sur une plateforme dans l’Atlantique. Tout le monde sait d’ores et déjà que cet essai n’a pas réussi. L’étage a frappé trop violemment la plateforme d’atterrissage et a explosé.
Selon les termes mêmes d’Elon Musk, le PDG de SpaceX, le fait que la fusée soit entrée en contact avec la petite plateforme est déjà une avancée prometteuse en vue d’une récupération de cet étage du lanceur.
Une semaine après cet atterrissage raté, SpaceX a publié une vidéo complète de cette tentative de récupération, des images spectaculaires et dramatiques de l’atterrissage et de l’explosion. Les images étaient accompagnées de la mention : « Close. But no cigar. This time. » (« Proche. Mais pas de cigare. Cette fois »).
Alors que SpaceX a développé une technologie permettant de contrôler l’atterrissage du premier étage du lanceur dans le but de pouvoir le récupérer pour baisser les coûts de lancement, cet échec partiel est certainement le prélude à d’autres tentatives du même genre dans un avenir proche.
D’après Elon Musk, la plateforme flottante va nécessiter des réparations mineures.
« Le prochain atterrissage de fusée sur un bateau se fera d’ici 2 à 3 semaines, avec plus de fluide hydraulique. Au moins, il pourrait exploser pour une autre raison », confie encore Elon Musk.