C’est à San Francisco, en marge de la Game Developers Conference, que Sony a organisé une conférence pour parler du lancement de son casque de réalité virtuelle PlayStation VR. Alors que son lancement était initialement évoqué pour le courant du premier semestre 2016, sa commercialisation débutera effectivement au mois d’octobre.
Alors que la question des contenus disponibles au moment du lancement d’un casque est souvent récurrente, Sony précise qu’une cinquantaine de titres seront proposés d’ici à la fin de l’année. D’ailleurs, après les dix minutes de conférence de presse effective, le reste de l’événement organisé par Sony a été consacré à des démonstrations. Entre « Eve : Valkyrie », « Driveclub », « Rigs », « Golem », « Megaton Rainfall », ou encore « Waltz of the Wizard », c’est une vingtaine de titres qui ont pu être testés.
Andrew House, le patron de Sony Computer Entertainment, a notamment déclaré qu’« il y aura des jeux triple A en réalité virtuelle ». Il a précisé que le PlayStation VR profite du soutien de 230 développeurs, des petits studios indépendants, mais aussi de grands éditeurs, comme Electronic Arts et Ubisoft.
Avec un PlayStation VR à 399 euros, une guerre des prix en vue ?
L’annonce-choc de Sony a été le prix du PlayStation VR. Le casque de réalité virtuelle est en effet annoncé à 399 euros. Par rapport aux 699 euros de l’Oculus Rift ou les 899 euros du HTC Vive, son tarif est particulièrement attractif. Cela pose bien évidemment la question d’une éventuelle guerre des prix.
Alors que Sony a remporté de manière écrasante la guerre des consoles de salon contre Microsoft en proposant sa PlayStation 4 moins chère que la Xbox One, on peut se poser la question si ce n’est pas la même stratégie qui est en train d’être appliquée pour les casques de réalité virtuelle. En ajoutant un catalogue riche d’une cinquantaine de titres, il est clair que le géant de l’électronique japonais veut marquer de son empreinte le marché. Est-ce que cette stratégie va fonctionner ?
Il est bien évidemment encore trop tôt pour dire si Sony va dominer le marché de la réalité virtuelle, surtout avant qu’il soit possible de comparer les qualités et défauts des versions finales des différents casques. Mais en affichant clairement une stratégie très agressive, la pression est désormais mise sur les épaules de la concurrence : elle devra faire au moins aussi bien, si ce n’est mieux.