Pour une fois, il n’aura pas fallu attendre trop longtemps. Instant Articles, lancé aux États-Unis il y a six mois, vient d’être lancé par Facebook en France.
Cela fait maintenant six mois que le service Instant Articles est proposé aux États unis par Facebook, une nouvelle manière d’accéder à l’actualité au travers du réseau social. Concrètement, des médias partenaires proposent des contenus d’actualité à un format spécifique. L’avantage pour les utilisateurs est qu’ils n’ont pas à aller chercher ailleurs l’information qui les intéresse.
Il n’aura pas fallu attendre que six mois
Alors que l’attente d’une nouvelle fonctionnalité peut parfois être longue en Europe, plus particulièrement en France en raison de la barrière linguistique, Facebook a décidé de lancer relativement rapidement Instant Articles dans l’Hexagone vu que le service est disponible dès ce mercredi 25 novembre.
Le Parisien ouvre les feux sur Instant Articles
Pour cette première journée d’Instant Articles en France, les contenus ne sont pas encore très riches. Seuls quelques articles du Parisien seront disponibles dans un premier temps.
D’ici peu de temps, le contenu sera plus étoffé avec des contenus proposés par 20 Minutes, Paris Match, le site Demotivateur ou le groupe Cerise (Gentside, Ohmymag), Les Echo et autres.
« Nous sommes séduits par le produit, qui présente une expérience et un confort de lecture améliorés », a commenté Pierre Orlac’h, associé et directeur exécutif du groupe Cerise.
« C’est l’occasion de faire découvrir le contenu d’un journal à des gens qui ne le lisent pas, de toucher les jeunes qui ont une lecture éclatée des titres d’information », a expliqué Francis Morel, le PDG du groupe Les Echos.
D’autres médias, comme Le Monde, ne comptent pour le moment pas participer à l’aventure Instant Articles. « Nous n’avons pas été convaincus de l’intérêt de ce service », a confié Louis Dreyfus, le président du directoire.
Instant Articles suscite déjà une certaine frustration aux États-Unis
Avec le recul de quelques mois d’expérience, le Wall Street Journal a rapporté à la mi-novembre une certaine frustration chez les éditeurs américains, notamment au sujet de la publicité. Le problème étant qu’ils peuvent mettre moins de publicité sur les Instant Articles, des contenus très encadrés dans les formats publicitaires. De fait, les revenus potentiels sont moindres.
Est-ce que Instant Articles va séduire la France ?