Interviewé par le quotidien, Bruno LASSERRE prévoit 9 mois pour étudier le dossier complexe que le rachat de SFR, selon lui c’est l’option la plus probable sur les deux procédures possibles.
Entre Numéricable et Bouygues qui vient de joindre la course pour éviter de laisser le terrain libre à Numéricable, ça devient corsé, avec une offre plus délicate que celle du dernier sur une vision concurrentielle et un montant élevé prometteur offert pour la filiale de Vivendi.
Les chiffres qui parlent selon des sources proches; offre de Bouygues 10,5 milliards d’euros, en numéraire, et 46% de la fusion Bouygues Telecom et SFR, suivra après une mise en Bourse. La filiale de la société Alice quant à elle offre 11 milliards d’euros cash et 32 % de l’ensemble à Vivendi.
Selon Bruno LASSERRE seront examinés les effets du rachat éventuel comme l’impact sur les prix ou les encouragements à l’investissement et l’innovation de la nouvelle entité et concurrents, seront étudiés également l’impact sur les marchés avoisinant la téléphonie mobile à titre d’exemple téléphonie fixe et médias.
En réponse à une question, sur les préoccupations de l’état quant aux investissements et emplois, Bruno LASSERE y voit une préoccupation fondée, sauf que l’indépendance de l’autorité concernant la concurrence est à respecter tout autant.