La mission européenne Rosetta est inédite, ce qui laisse une grande place à l’inconnu. De fait, ces inconnues pourraient tout autant faire capoter la mission.
Tout se passe actuellement très bien pour Rosetta, cette sonde européenne lancée depuis dix ans à la rencontre de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Après avoir voyagé dans l’espace, le grand moment du rendez-vous est proche vu que c’est ce mercredi 6 août 2014 que Rosetta soit se placer en orbite autour de sa comète de destination.
Est-ce que tout se déroulera avec succès à l’instar de tout ce qui s’est passé depuis le début de la mission ? C’est en tout cas ce que tout le monde espère malgré les nombreuses inconnues qui subsistent.
Pour ce rendez-vous à haut risque avec une comète à 400 millions de kilomètres de la Terre, l’aventure pourrait se solder par un cuisant échec en cas de mauvais calcul, qui ferait par exemple que Rosetta s’écraserait sur la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko au lieu de se mettre en orbite.
Alors que les effets du soleil sur la comète ne sont pas totalement mesure, un dégazage massif qui rencontrerait Rosetta pourrait éjecter la sonde de son orbite.
À cela, il faut encore ajouter aux scénarios catastrophes que le train d’atterrissage du petit module d’exploration Philae ne résiste pas à la rencontre ou que l’engin rebondisse au lieu de se poser pour faire capoter une bonne partie de la mission.
Dans tous les cas, malgré ces risques, l’optimisme est de rigueur avant ce rendez-vous historique. Quoi qu’il advienne, on retiendra de toute façon tout ce que nous a déjà appris Rosetta au sujet de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, à commencer par son surprenant double noyau.