Désormais en orbite autour de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, la mission de la sonde européenne Rosetta est loin d’être finie, elle doit notamment préparer l’atterrissage du module Philae.
Après dix de voyage dans l’espace, la sonde européenne Rosetta s’est mise en orbite autour de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Après ce premier rendez-vous, c’est un autre rendez-vous qui se prépare. Courant novembre, le module Philae doit en effet atterrir sur la comète, une première du genre.
Pour cette rencontre inédite, les scientifiques ont l’embarras du choix de la zone d’atterrissage, un choix pas si simple que cela vu qu’il faut que cet emplacement soit suffisamment plat et grand, environ l’espace de deux terrains de foot, et être bien exposé pour pouvoir alimenter les panneaux solaires, mais aussi suffisamment proches de Rosetta pour lui transmettre les résultats de ses analyses.
Sur la base des nombreux critères à respecter, ce sont cinq emplacements qui sont actuellement étudiés. Si la décision ne sera prise que mi-octobre pour un site principal et un site secondaire, ce choix va s’avérer crucial pour la mission du robot laboratoire Philae.
Si la faible gravité devrait permettre un atterrissage en douceur du module, cette faible gravité pose également le problème des rebonds. C’est à cet effet que le module est équipé de deux harpons et de trois pieds vissables, dans le but de pouvoir solidement s’accrocher à la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko.
Grâce à la mission de Philae, les scientifiques espèrent que le robot laboratoire puisse prendre des images avec ses caméras, faire des relevés avec son spectromètre, mais aussi prélever et analyser des échantillons avec sa foreuse et ses autres instruments, des informations qui pourraient s’avérer inestimables pour percer les secrets de la formation du système solaire.