On savait très peu de choses au sujet de Pluton. C’est dans le but de répondre à de nombreuses interrogations concernant la planète naine que la NASA a envoyé la sonde New horizons pour l’observer de plus prêt. Maintenant qu’elle est passée à proximité, elle ne cesse de nous envoyer de nouvelles données, de nouvelles informations qui seront encore transmises pendant plusieurs mois.
Que cela soit les images ou les données, tout ce matériel scientifique fait le bonheur des chercheurs. Ils peuvent enfin commencer à percer les secrets de Pluton. D’ailleurs, les découvertes qui sont faites ne cessent de surprendre la communauté.
Les scientifiques sont désormais en mesure d’annoncer qu’il y avait des rivières et des lacs à la surface de la planète naine. Pas des rivières et des lacs d’eau, mais d’azote. C’est suite à la découverte de formes assez étranges sur les images collectées par la sonde New horizons que les chercheurs ont tenté de comprendre leur origine, ce qui a permis aux experts de confirmer une telle existence.
Aujourd’hui, l’azote ne coule plus dans les rivières et les lacs, il est gelé. Cela pose tout de même la question de l’existence d’une forme liquide, mais en sous-sol. Les chercheurs sont d’ailleurs convaincus que cette forme liquide existe. Mais pour le prouver, il faudrait pouvoir faire un forage à une profondeur de l’ordre du kilomètre. Pour confirmer cette théorie, la seule solution serait donc d’envoyer un rover à la surface de Pluton.
Pour étayer cette théorie, les scientifiques émettent une hypothèse concernant l’axe d’inclinaison de Pluton par rapport au Soleil. Lorsqu’il est de 23°, les pôles sont gelés, c’est comme cela qu’ils ont pu expliquer pourquoi ils sont gelés. Mais est-ce que cela a toujours été le cas ?
L’étude des prochaines données envoyées par la sonde New horizons devraient nous apprendre encore plus au sujet de Pluton, que cela soit au sujet de ces rivières et lacs d’azote, mais aussi au sujet d’autres mystères. La NASA partagera bien évidemment les prochaines découvertes avec nous.
La nasa ne partage pas tout