Des ex-employés de Tinder lancent une application destinée aux rencontres professionnelles et taquinent ainsi le géant Linkedin sur ses plates-bandes, profitant de sa refonte depuis son rachat par Microsoft. L’application appelée Ripple sera disponible sous iOS et Android et affiche le message suivant sur son site vitrine : « Nous avons fait du dating… Maintenant au travail ».
Les cadres Ryan Ogle, ex-directeur technique de l’application de rencontres et maintenant dirigeant de Ripple (à ne pas confondre avec la cryptomonnaie du même nom) et Paul Cafardo, directeur des ventes et ancien ingénieur chez Tinder ainsi que Gareth Johnson, chef de produit et auparavant designer de l’application de rencontre qui s’est fait connaitre grâce à son principe de swiper qui permet de balayer l’écran vers la gauche ou vers la droite pour refuser ou accepter quelqu’un font partie de l’équipe de choc de la nouvelle plateforme de rencontres professionnelles. Celle-ci comprendra le principe de swipe également.
Les contacts pourront s’engager via la géolocalisation, la création d’évènements, la participation à des groupes et la reconnaissance faciale. Le profil se compose d’un CV bref, d’un visuel et de liens éventuels vers l’activité sur les réseaux sociaux de l’utilisateur. Des algorithmes qui épluchent les centres d’intérêt permettent de filtrer les profils dans le but d’aller directement vers les profils qui vous intéressent lors de manifestations physiques.
Ripple compte ainsi concurrencer Linkedin ou encore Shapr tout en se différenciant grâce à une spécificité : sa présence uniquement sur mobile, à l’inverse donc de Linkedin conçu pour les ordinateurs plus que pour les smartphones. Reste que Linkedin a acquis la crédibilité nécessaire auprès des recruteurs pour pouvoir en tirer ses revenus. 64% de ses revenus découlent ainsi de la vente de CV, soit la source principale de ceux-ci.
L’application a été conçue lors d’un hackaton interne de Tinder et se positionne comme un spin-off de celle-ci. Elle a été lancée lundi et n’est pour l’heure pas encore disponible en dehors des États-Unis.