Réseaux sociaux : arrêt de mort pour Orkut

Rédigé par Hicham EL ALAOUI

Alors que le réseau social Orkut vient de célébrer ses 10 ans d’existence, Google a décidé de fermer boutique après une longue agonie qui s’achèvera le 30 septembre 2014.

C’est à cause du nom de son créateur, Orkut Büyükkökten, que le réseau social a hérité du nom de Orkut. Imaginé par cet étudiant d’origine turque de Standford, ce projet a été lancé en janvier 2004 par Google qui avait embauché le jeune homme.

Si Orkut avait pu cartonner, c’était sans compter que le mois après sa sortie, un certain Mark Zuckerberg lançait The Face Book.

À l’origine, Orkut s’apparentait plus à un forum pour y déposer des témoignages, ce qui ne l’empêche pas d’évoluer avec le temps, d’être par exemple le premier réseau social à proposer la reconnaissance faciale, ou de proposer des fonctionnalités originales comme embrasser, prendre dans ses bras donner une tape sur les fesses ou encore faire des cadeaux à ses amis.

Alors qu’Orkut a atteint son apogée en 2008 en termes de nombre d’utilisateurs, cela a été qu’un long déclin qui s’en est suivi avec l’Inde, en 2011, qui se détourne massivement du réseau alors que le pays était le second utilisateur historique du réseau.

Face à la concurrence accrue des autres réseaux, Facebook dépasse Orkut au Brésil au début 2012 alors que le Brésil était jusque-là le pilier du réseau social avec plus de deux tiers des membres. Dès lors, au fil des mois, la fréquentation d’Orkut entame une chute vertigineuse au point que, aujourd’hui, il ne reste plus que cinq à six millions d’utilisateurs actifs.

Quelques mois après avoir célébré son dixième anniversaire, Paulo Golgher, directeur technique chez Google, publie un « Tchau Orkut » synonyme de fin d’une époque. C’est désormais officiel, Orkut cessera d’exister au 30 septembre 2014, après une longue agonie.

À partir de cette date butoir, les utilisateurs ne pourront plus interagir avec le réseau social, seules les pages des communautés seront archivées, tel une page de l’histoire figée dans le temps, une sorte de mémorial de l’internet, principalement brésiliennes en raison de son succès dans le pays.

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