Pour démontrer l’utilité de son réseau ultra bas débit pour l’internet des objets (IoT), Sigfox s’est mis au service des scientifiques. En plus, l’entreprise a créé une fondation.
L’ambition de Sigfox est de conquérir le monde avec son réseau ultra bas débit pour l’internet des objets (IoT). Comme toutes les entreprises, son but est de commercialiser son offre, mais pas seulement.
Sans véritable débouché financier, ni marché à conquérir, Sigfox participe à l’expédition BELARE lancée par le Secrétariat Polaire Belge. Pour démontrer l’utilité de son réseau, l’entreprise a déployé deux antennes en Antarctique. Alors que la société Sensolus a fourni 45 capteurs GPS, le réseau sert à suivre les déplacements des scientifiques.
L’idée de Sigfox est donc de se mettre au service des scientifiques. C’est notamment dans ce but que sa propre fondation a été créée. Son but est de récolter des fonds de mécènes pour financer des projets. Il pourrait s’agir de programmes concernant les incendies de forêts, les séismes, la pêche, les maladies, ou encore des projets scientifiques. Par exemple, Christophe Fourtet, directeur scientifique, explique que « Il y a quelques années, un parc de rhinocéros au Zimbabwe nous avait contactés pour connecter ses animaux, mais Sigfox était encore trop jeune. Aujourd’hui, nous pouvons travailler avec eux ».
Que cela en Antarctique, au Zimbabwe ou ailleurs, Sigfox veut démontrer l’efficacité de réseau ultra bas débit pour l’internet des objets. En plus, par le biais de sa fondation, l’entreprise veut aussi rapprocher la technologie IoT des utilisateurs qui en ont besoin, notamment les scientifiques.
Idéalement, le but ultime serait bien évidemment de couvrir toute la planète avec son réseau. Sigfox reste réaliste en ne cherchant à couvrir que les zones utiles, celles où se déplacent les scientifiques, ou celles où se déplacent les rhinocéros. L’avantage de ce système est que son coût est inférieur aux autres systèmes pour une durée jusqu’à dix fois supérieure.