Après avoir lancé sa plateforme ResearchKit, Apple compterait aider les généticiens à collecter plus facilement des données génétiques grâce à une application pour iPhone.
On sait qu’Apple s’intéresse à la santé des personnes grâce à HealthKit. Mais la firme de Cupertino s’intéresse aussi à la recherche médicale par l’intermédiaire de sa plateforme ResearchKit. Son but. Proposer une base de données aux scientifiques.
Pour aller encore plus loin dans cette démarche, la marque à la pomme s’intéresse maintenant à l’ADN. Le but serait de proposer une base de données au sein de sa plateforme ResearchKit pour aider les généticiens et chercheurs à réaliser des tests et leur permettre de mener des études auprès d’un panel plus important d’individus.
Vu qu’Apple possède des centaines de millions d’utilisateurs d’iPhone, la base de données correspondante serait de premier choix pour les chercheurs.
Diverses applications sont développées au sein de la plateforme ResearchKit, notamment dans les domaines du cancer du sein, des affections cardiovasculaires, du diabète, de l’asthme ou encore de la maladie de Parkinson.
Après avoir reçu le consentement des utilisateurs, l’application installée sur les iPhone collecte diverses données médicales sur les patients à l’aide de capteurs. Les données peuvent ensuite être exploitées par les scientifiques et médecins, que cela soit pour un traitement ou pour réaliser des études de recherche clinique et des sondages.
Deux projets d’études basées sur l’ADN seraient actuellement en cours de développement. Un premier portant sur les causes des naissances prématurées et un second dont l’objet n’a pas été dévoilé, en collaboration avec l’hôpital Mount Sinaï de New York.
Diverses sources évoquent des analyses ADN, effectuées avec des iPhone, qui reposeraient sur des tests salivaires. Une centaine de gênes liées à des maladies bien précises seraient étudiées.
La plateforme ResearchKit pourrait faire évoluer la recherche médicale en offrant une plateforme de cloud computing qui centralise des données accessibles aux chercheurs et scientifiques du monde entier, un avantage indéniable pour faire évoluer plus rapidement les recherches.
Vraisemblablement, les échantillons de salive contenant l’ADN des volontaires seraient transmis à des laboratoires agréés par Apple qui réaliseraient des séquençages du génome humain dans le but de faire avancer la recherche médicale.