Réglementation durcie pour les véhicules diesel suite au scandale Volkswagen

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

Conséquence directe du scandale Volkswagen, la réglementation et les contrôles techniques seront plus sévères pour les véhicules diesel.

Le scandale Volkswagen a fait des ravages dans la confiance accordée aux véhicules diesel. C’est ainsi que la France devrait prochainement durcir sa réglementation, mais aussi rendre plus sévères les contrôles techniques. C’est Les Échos qui rapporte cette information en prétendant que ces changements sont prévus pour l’horizon 2018-2019.

Ce durcissement de la réglementation et ce renforcement des contrôles techniques se feraient par la publication d’un décret qui s’inscrirait dans la loi de transition énergétique qui entrera en vigueur en 2018-2019. Il s’agira de mettre en place un diagnostic « 5 gaz » qui contrôlera systématiquement les émissions de monoxyde de carbone, de dioxyde de carbone et d’oxygène, des particules fines, des hydrocarbures imbrûlés et des oxydes d’azote.

Comme 62,4 % des 31,8 millions de voitures particulières qui roulent en France sont des véhicules diesel, cette nouvelle réglementation risque de faire couler beaucoup d’encre. Alors que les automobilistes devront en subir les conséquences, les centres de contrôle techniques ne seront pas mieux lotis vu qu’ils devront investir au minimum 30 000 euros pour s’équiper afin de pratiquer les nouveaux tests.

Des tests en cours d’évaluation

La procédure des contrôles techniques qui seront pratiqués dès 2018-2019 n’est pas encore connue. Toujours selon Les Échos, un organisme d’homologation va devoir évaluer deux protocoles afin de définir le niveau de tolérance pour les oxydes d’azote, mais aussi pour définir les procédures à appliquer pour les autres gaz polluants pour que la marche à suivre soit la plus pertinente possible.

Une chose est en tout cas certaine, les propriétaires de véhicules diesel ont de quoi s’inquiéter. Dès le 1er juillet prochain, Paris introduit sa réglementation sur la circulation des voitures anciennes. Comme l’âge moyen du parc est de 8,7 ans selon les chiffres 2015 du Comité des Constructeurs Français d’Automobiles, l’impact de ces mesures concerne potentiellement énormément de Français.

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