Le mois de juillet 2016 a été une nouvelle fois la preuve que les températures augmentent. Il n’a jamais fait aussi chaud en France et dans le monde depuis le début des relevés des températures.
La NASA avait déjà prévenu que les tendances climatiques pour 2016 étaient en train de battre des records pour les six premiers mois de l’année en cours, que cela soit au niveau des températures de surface ou de l’étendue des glaces de la mer Arctique. Le mois de juillet a été du même acabit avec encore un record de chaleur battu.
D’après la NASA, le mois de juillet 2016 a été le plus chaud dans le monde depuis le début des relevés des températures. Si des records ont été battus en 2016, c’est en partie à cause d’El Niño, un phénomène qui a contribué à une forte hausse des températures. Au mois de juillet, il s’est pourtant affaibli, ce qui n’a pas empêché que tous les records de température soient battus. Concrètement, la moyenne des valeurs enregistrées le mois dernier a été 0,84 °C supérieur à celle de la période 1950-1980.
Record absolu pour le mois de juillet 2016
La température du mois de juillet 2016 dépasse de 0,1 °C celle de juillet 2011 et juillet 2015, le précédent record. Depuis 1880, les mois les plus chauds ont été, dans l’ordre, juillet 2016, juillet 2011 et juillet 2015, juillet 2009 et août 2014. C’est la dixième fois consécutive qu’un record mensuel est battu.
Alors que la conférence COP21 de Paris avait débouché sur un accord visant à limiter le réchauffement sous les 2 °C, voire 1,5 °C, par rapport au climat préindustriel, le site global-climat indique que les températures records actuelles font en sorte que nous sommes à +1,32 °C au-dessus du climat préindustriel !
Alors que les conséquences du réchauffement climatique sont de plus en plus visibles, la réalité des chiffres est là pour prouver qu’il s’agit d’une triste réalité, que le monde doit réellement se mobiliser pour limiter les conséquences de l’inexorable augmentation des températures. Les océans souffrent, les animaux souffrent et bien évidemment les hommes souffrent.