Recherche scientifique : sous-représentation féminine

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

Même si le nombre de femmes dans la recherche scientifique est en hausse, la parité homme/femme est encore loin d’être atteinte.

Avec moins d’une chercheuse pour trois chercheurs dans le monde, la part des femmes dans la recherche scientifique est encore loin de la parité homme/femme même si une évolution en la matière a été enregistrée durant la dernière décennie.

Alors qu’elles ne représentaient que 26% des chercheurs à la fin des années 90, elles représentent aujourd’hui 29% des chercheurs dans le monde. Au niveau des pays, la France ne s’en sort pas si mal que cela avec 26% de chercheuses, soit quasiment le même score que l’Allemagne (25%) et la Chine (25%), mais nettement moins que le Royaume-Uni (28%), l’Espagne (38%) et les États-Unis (35%), par contre nettement mieux que le Lapon (14%).

Alors que la proportion de femmes dans la recherche scientifique a progressé de 12% en dix ans, on constate que peu d’entre elles ont atteint le sommet, seulement cinq femmes ayant été récompensées par un Prix Nobel depuis 1998 ou leur faible représentation à la tête des institutions scientifiques.

Heureusement, grâce à la Fondation L’Oréal qui soutient le Prix « L’Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science », les chercheuses sont chaque année à l’honneur. C’est ainsi que, depuis maintenant 16 ans, cinq scientifiques sont annuellement récompensées. Pour 2014, ce sont Brigitte Kieffer (génétique et biologie, France), Segenet Kelemu (biologie et phytopathologie, Kenya), Laurie Glimcher (immunologie et médecine, États-Unis), Cecilia Bouzat (biophysique, Argentine) et Kayo Inaba (immunologie et médecine, Japon) qui ont été récompensées.

C’est grâce à de telles initiatives que la sous-représentation des femmes dans la recherche scientifique s’estompera.

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  • Il serait bon de préciser que la recherche ce n’est pas uniquement les chercheurs! Il y a tout le personnel technique autour de ces personnes sans qui la recherche ne serait rien et dans laquelle les femmes sont très largement majoritaire. J’en sais quelque chose étant un homme en poste à ce niveau. Dans mon ancien laboratoire nous étions 4 hommes pour environ 30 femmes. Et ceci se vérifie dans un gd nombre de laboratoires.
    Je précise que je ne défend pas les hommes aux postes de chercheurs, il faut en effet d’avantage de femmes à des postes plus haut placés, mais il ne faut pas croire qu’elles sont laissées pour compte dans le domaine de la recherche.

  • Il y a de plus en plus de filles dans les écoles d’ingénieur et dans les filières scientifiques. Elles sont bien plus nombreuses en biologie, chimie et mathématiques qu’en physique. Beaucoup préfèrent aller vers l’enseignement qui leur permettra de concilier plus facilement carrière et vie familiale. Tout est fait pour encourager les filles à choisir ces voies et elles sont aussi compétentes que les hommes. Pour le reste, on ne force pas les gens à faire tel ou tel job. Qu’on les aide à accéder aux jobs qu’elles souhaitent, qu’on ne freine pas celles qui veulent ne diriger des équipes, pour le reste, pas grand-chose à faire! La parité est une ânerie!

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