La problématique du réchauffement climatique n’est pas nouvelle, cela fait maintenant plusieurs années qu’on en parle. Voici quelques chiffres qui ont de quoi faire peur, mais qui devrait surtout faire réfléchir sur l’urgence de la situation ?
Depuis que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publie des rapports sur l’évolution du réchauffement climatique, on sait que la situation est grave même si peu de gouvernements semblent pour le moment prendre très au sérieux ce problème. Histoire de démontrer que la situation est préoccupante, voici quelques chiffres significatifs qui ont de quoi faire peur.
Selon les experts du GIEC, l’activité humaine est à 95% responsable du réchauffement climatique observé. Les gaz à effet de serre et l’appauvrissement de la couche d’ozone sont les facteurs sur lesquels l’influence humaine est la plus sensible.
Après une hausse moyenne de 0,85°C entre 1880 et 2012, l’augmentation des températures moyennes à la surface de la planète pourrait atteindre 4,8°C à l’horizon 2100 en continuant à agir de la sorte. Il est bon de rappeler que les États s’étaient engagés à ne pas dépasser un réchauffement supérieur à 2°C en 2050.
Alors que le niveau des océans ce sont élevés de 19 cm depuis la fin du XIXe siècle, le dernier rapport du GIEC prévaut une hausse de 98 cm d’ici à 2100, une élévation qui ne sera bien évidement pas sans conséquence pour les zones côtières.
Entre 1990 et 2011, les émissions annuelles de CO2 d’origine humaine (combustibles fossiles, production de ciment) ont augmenté de 54% !
Pour espérer rester au-dessous de la hausse moyenne des températures de 2°C, le GIEC annonce que les émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2, méthane et protoxyde d’azote) devraient baisser de 70% d’ici à 2050 par rapport à leur niveau de 2010. Il est à noter que le protocole de Kyoto, pas ratifié par tous les pays, ne prévoit une réduction que de 5 % des gaz à effet de serre en 2012 par rapport au niveau de 1990, un objectif largement pas atteint au niveau mondial vu qu’une augmentation de 34% a été enregistrée !
De fait, tous les espoirs de faire bouger enfin les choses reposent sur la conférence de Paris, prévue en 2015.