Avec son jeu Pokémon Go, Niantic a signé un jeu qui est un succès planétaire. Qui est Niantic, que sait-on au juste à propos de cette entreprise ?
Aujourd’hui, tout le monde parle de Pokémon Go, ce jeu associant réalité et réalité virtuelle qui fait un carton à l’échelle planétaire. Parler du jeu correspond aussi à parler de Niantic, la firme qui l’a conçu. Que sait-on au sujet de cette start-up californienne ? C’est John Hanke, le patron de l’entreprise, qui nous raconte son histoire.
Parce que sa start-up Keyhole a été rachetée par Google, John Hanke travaillait pour l’entreprise de Mountain View en 2010. Keyhole ayant servi de base à Google Earth, il s’est naturellement retrouvé à s’occuper des autres produits de cartographie de la marque, comme Maps et Street View. C’est alors qu’il a eu l’idée d’un projet qui mêlerait la réalité à des objets virtuels cachés autour de la personne.
Plus qu’un simple jeu vidéo, l’idée de John Hanke était d’associer la notion de jeu vidéo avec celle de cartographie, de géolocalisation et de réalité virtuelle. Sa première intention était de quitter Google pour créer une nouvelle start-up pour lancer son projet. Au lieu de cela, il a développé son projet en interne. Il a ainsi reconnu que « rester chez Google nous a donné l’avantage de pouvoir exploiter les données de la division de cartographie et l’infrastructure de Google ».
FieldTrip et Ingress comme coups d’essai avant Pokémon Go
C’est comme cela que FieldTrip, un guide interactif qui géolocalise l’utilisateur et l’informe sur des sites ou curiosités à proximité, est né en 2011. L’année suivante, c’est Ingress qui a été lancé, un jeu qui a été téléchargé plus de 15 millions de fois. Le but du jeu était d’explorer le monde réel à la recherche d’éléments virtuels.
C’est en 2015 que Niantic nait véritablement. La start-up profite de la création de la maison-mère Alphabet pour s’émanciper de Google. John Hanke explique que le nom « Niantic » est celui d’un baleinier abandonné par son équipage parti chercher fortune pendant la ruée vers l’or. Ramené à terre, il a été transformé en magasin dans ce qui deviendrait plus tard San Francisco.
Devenue indépendante, Niantic voit entrer The Pokémon Company et Nintendo dans son capital. Pour développer l’entreprise, les trois actionnaires promettent jusqu’à 30 millions de dollars d’investissements. C’est de cet investissement qu’est né Pokémon Go, avec le succès qu’on lui connait aujourd’hui.
À l’heure actuelle, la start-up annonce employer plus de 50 personnes, mais ne divulgue pas son chiffre d’affaires. À croire la plateforme Sensor Tower, Pokémon Go aurait rapporté plus de 200 millions de recette uniquement au cours de son premier mois. Certains estiment que l’entreprise vaut désormais plus de 3 milliards de dollars.
L’enjeu pour Niantic sera de durer dans le temps
Le succès populaire de Pokémon Go est incontestable. La question va être de savoir s’il ne va s’agir que d’un phénomène de mode, le temps d’un été, ou est-ce que le succès va durer plus longtemps. Pour cela, John Hanke compte bien continuer à développer le jeu.
Son intention est notamment de développer le jeu pour le rendre encore plus lucratif, en développant une activité qui « serait un complément aux achats à l’intérieur de l’application », avec « un modèle de sponsoring ». Par exemple, Pokémon Go est déjà en partenariat avec McDonald’s au Japon. John Hanke a également évoqué d’autres discussions avec « un groupe d’autres entreprises qui veulent tirer profit de ce modèle pour Pokémon Go dans d’autres parties du monde ». Il souligne que « parce qu’on peut attirer les gens dans des endroits physiques, on peut faire quelque chose que ne peuvent pas faire beaucoup d’autres formes de publicité ».
Je ne suis pas un tricheur
Bonjour, je suis bannie de Pokémon parceque j’ai regardé pour comprendre la règle du jeu.
Il n’y a pas de place pour les vieux dans ce jeu.
Je suis terriblement déçus, de ne plus faire parti du jeu, qui me permettait de faire ma rééducation physique, si vous ne voulaient pas que l’ont regarde ses pages ne les publiers pas.
En tout cas c’est grasse a pokémon que je m’en sortirai.
Cordialement