La question de l’avenir de Google+ se pose alors que Bradley Horowitz vient d’être nommé à la tête du service.
Depuis le lancement de Google+ en 2011, la firme de Mountain View a toujours refusé de présenter son service comme étant un réseau social au même titre que Facebook ou Twitter. Son idée était en fait de réunir sous le même toit les différents services, comme les discussions instantanées de Hangout, les photographies des utilisateurs, les commentaires laissés sur Blogger ou YouTube, etc.
Malgré certains concepts intéressants, par exemple la notion de cercles pour choisir précisément avec qui partager des contenus, Google+ n’a jamais véritablement réussi à séduire les utilisateurs. Son approche hybride et le fait que Google est rendu obligatoire la création d’un compte pour pouvoir profiter de ses services ont certainement contribué à soulever un sentiment de rejet à son encontre.
Preuve que certains principes de Google+ sont allés trop loin, la firme de Mountain View est revenue est arrière sur certaines intégrations suite aux vives critiques qu’elles avaient soulevées.
Preuve supplémentaire que Google+ semble être à un tournant de son histoire, à peine une année après l’arrivée de David Besbris à la tête du service, c’est désormais Bradley Horowitz qui va reprendre les rênes de Google+. Détail particulièrement troublant, dans le message annonçant cette nomination qui a été bien évidemment publié sur Google+, le nom du service n’est pas mentionné alors que deux services distincts sont évoqués : photos et stream.
Cela pose bien évidemment la question de l’avenir de Google+.