C’est en déclarant que « La baisse des prix ne saurait se faire au détriment de la qualité » que l’association de consommateurs UFC-Que choisir épingle la qualité des réseaux de SFR et Free.
C’est ce mardi 21 octobre que l’association de consommateurs UFC-Que choisir a publié son étude annuelle sur la qualité du réseau des opérateurs français. « Sur la base de plus de 10 000 données récoltées, l’UFC-Que choisir dresse des constats accablants qui l’amènent à réaffirmer l’urgence à faire toute la lumière sur les origines des restrictions sur la 3G et mettre en place des critères de qualité assurant les consommateurs de pouvoir utiliser dans les meilleures conditions les technologies mobiles sur l’ensemble des zones où elles sont prétendument disponibles » constate l’association.
Pour en être arrivé à devoir faire un tel constat, c’est qu’UFC-Que Choisir a trouvé « des différences importantes sur les qualités de service proposées par les quatre opérateurs ». Alors que les mesures ont été faites entre le 1er et le 25 septembre 2014 dans trois grandes villes (Aix-en-Provence, Bordeaux et Paris) et en périphérie de celles-ci, la conclusion est que Orange tient le haut du pavé avec un taux de qualité de réseau de 87,6%, SFR, en tant que deuxième opérateur du pays, se classe troisième avec un taux de 76,4%, devancé par Bouygues Telecom et ses 83,3%. Avec 65%, Free Mobile encore une fois le mouton noir. L’association de consommateur souligne que, paradoxalement, c’est quand les abonnés de Free passent par le système de l’itinérance avec Orange qu’ils sont le moins bien servis.
Le constat est le même en terme de 4G avec « d’importants écarts qualitatifs entre opérateurs » . Là encore, Orange et Bouygues Telecom tiennent le haut du pavé, alors que Free coiffe SFR pour la troisième place avec 78,9% contre 72,1%. L’UFC-Que choisir déplore aussi que « la 4G soit à deux vitesses », avec des débits parfois jusqu’à trois fois inférieures en province par rapport à Paris.
Alors que son rapport épingle la qualité de SFR et Free, UFC estime avant tout que « les consommateurs manquent d’éléments d’information sur les qualités de service réelles proposées par les opérateurs dans leur localité », en faisant la conclusion que l’ARCEP devrait associer, à l’avenir, les abonnés à la conception d’une méthode de contrôle de la qualité du service des opérateurs plus précise sur le terrain.