Alors que le lancement commercial du projet Ara est attendu pour début 2015, une session keynote donnée par Paul Eremenko apporte quelques précisions, notamment l’utilisation d’une version customisée d’Android L pour les futurs téléphones modulaires.
Imaginé par Dave Hakkens, son concept d’associer des modules sur une base afin d’assembler un smartphone, initialement baptisé Phonebloks, a fait du chemin depuis qu’il a été repris par Google sous le nom de projet Ara.
On sait déjà que la commercialisation du projet Ara doit débuter en début d’année prochaine, une sortie qui devrait révolutionner l’approche du smartphone vu que chaque utilisateur sera à même de le personnaliser selon ses envies, ses besoins ou ses moyens.
En attendant cette sortie, les éléments se mettent peu à peu en place. C’est ainsi que, à l’occasion d’une session keynote donnée par Paul Eremenko, chef de projet pour le projet Ara, que l’on apprend qu’il est prévu que les futurs smartphones modulaires tourneront sous une version customisée d’Android L.
Adaptée par Linaro, une association à but non lucratif dont la vocation est d’optimiser des logiciels libres évoluant sous un noyau Linux, cette version spéciale Ara par exemple de changer des modules « à chaud », c’est-à-dire sans éteindre l’appareil. Il devrait donc être possible de très simplement modifier le stockage ou l’appareil photo. Bien évidemment, l’écran, le processeur et la batterie ne seront pas concernés par cette possibilité.
La dernière véritable inconnue qui pèse sur le projet Ara est celle de la certification d’un tel smartphone. Comment va faire la Federal Communications Commission (FCC), l’autorité de régulation des télécommunications aux États-Unis, pour valider un produit à géométrie variable riche d’autant de configurations possibles ?