Près des naines rouges, les exoplanètes ne sont pas si habitables que cela

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

La NASA publie régulièrement les découvertes faites par le télescope spatial Kepler, un engin spécifiquement destiné à la détection des exoplanètes, ces planètes situées en dehors du Système solaire.

Les scientifiques s’attachent particulièrement à celles qui sont dans la zone habitable, c’est-à-dire celles qui sont susceptibles de réunir les conditions nécessaires à la présence de la vie. Selon une nouvelle étude, la zone habitable n’est pas synonyme de vie dans le cas des naines rouges.

C’est par des simulations informatiques que des chercheurs sont arrivés à la conclusion que la vie ne serait pas possible sur des exoplanètes situées dans la zone habitable lorsqu’elles sont en orbite autour d’une naine rouge.

La raison est que les températures seraient bien trop chaudes pour que l’eau soit à l’état liquide… à l’exception où la taille de la planète serait plus petite que celle de la Terre.

Comme l’explique une étude parue dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, le problème ne serait en fait pas le rayonnement de la naine rouge, moins fort que celui de notre Soleil, mais l’atmosphère de la planète qui serait trop épaisse, donc avec un très fort effet de serre qui provoquerait une évaporation immédiate de l’eau.

Alors que la NASA vient d’ajouter 1 284 nouvelles exoplanètes à son catalogue, ce qui porte à un total de 3 412 exoplanètes répertoriées, cette découverte va donc réduire le nombre de planètes extrasolaires susceptibles d’accueillir de la vie.

En fait, 21 de ces planètes étaient jusqu’à présent considérées comme potentiellement habitables, c’est-à-dire avec la possible présence d’eau à l’état liquide.

Kepler-452b est potentiellement l’exoplanète la plus ressemblante à la Terre, ce qui ne semble pas changer pour le moment à cause de cette découverte. Par contre, plusieurs autres exoplanètes, plus grosses et plus massives que notre planète, orbitent autour d’une naine rouge.

De fait, elles n’appartiennent plus à la liste des planètes extrasolaires susceptibles d’accueillir de la vie, car trop chaudes.

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