Pluton : après les montagnes, la NASA dévoile des plaines glacées

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

Après avoir dévoilé les montagnes glacées photographiées par la New Horizons, la NASA s’est attardée sur une plaine située dans la « Région Tombaugh ».

Au lendemain du passage à proximité de Pluton de la sonde américaine New Horizons, la NASA a dévoilé des images des montagnes de glace que l’on peut apercevoir sur certaines régions de Pluton. Vendredi dernier, l’agence spatiale s’est focalisée sur les plaines glacées.

Plus particulièrement, la NASA a dévoilé des détails sur la « Plaine Spoutnik », une grande plaine glacée située dans la « Région Tombaugh », la vaste zone en forme de cœur.

« Ce n’est pas une zone facile à décrypter », a confié Jeffrey Moore, un des scientifiques de la mission.

« On n’observe pas d’impacts de cratères récents et la surface de cette zone est donc assez récente, moins de 100 millions d’années. Elle est probablement toujours en train d’être façonnée par un processus géologique », précise le scientifique.

« La découverte de cette vaste plaine assez jeune dépasse toutes nos attentes », a-t-il souligné.

Les très nombreux cratères que les scientifiques s’attendaient à découvrir ne sont pas au rendez-vous, ce qui soulève de très nombreuses questions.

Il en va de même de l’atmosphère de Pluton, principalement formée de nitrogène, qui s’échappe de la planète naine en raison de sa faible gravité, au rythme assez important « d’environ 500 tonnes par heure », a déclaré Fran Bagenal, une scientifique de la mission.

Pour l’heure, les données exploitées par la NASA ne sont qu’un échantillon de toutes les données collectées par New Horizon. En effet, seulement 2% des données collectées à ce jour ont été envoyées vers la Terre. 16 mois sont prévus pour tout recevoir.

« Aussi extraordinaires que soient ces images, nous n’en sommes qu’au tout début de nos investigations, on fait toujours face à un certain nombre d’hypothèses et nous savons que tirer des conclusions définitives dès à présent serait dangereux », a déclaré Alan Stern.

« La sonde est maintenant à 3,5 millions de kilomètres de Pluton et elle fonctionne conformément aux prévisions », a encore indiqué le principal scientifique de la mission. [VIDÉO]

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