Un hacker s’en est pris aux serveurs du FBI et du département de la Sécurité intérieure. Alors que 200 Go de données ont été volés, le pirate a mis en ligne les données personnelles de 30 000 agents.
Les serveurs du FBI et du département de la Sécurité intérieure ont reçu la visite d’un hacker. Au passage, cette personne a volé plus de 200 Go de données, des données comportant des emails, des numéros des cartes de crédit, des données personnelles, etc.
Dimanche, en plein Super Bowl, ce hacker a commencé à mettre des données en ligne. C’est ainsi que les données personnelles (noms, fonctions, adresses, numéros de téléphone …) de 30 000 agents se sont retrouvées sur internet. Plus en détail, 20 000 comptes concernent des agents du FBI, 9 000 comptes du département de la Sécurité intérieure (DHS) et 1 000 comptes des services de renseignements. Le site Motherboard, un des premiers à avoir eu connaissance de ce listing, affirme que les données publiées sont exactes
Le hacker explique qu’il a réussi à voler toutes ces données après avoir piraté le compte mail d’un employé du Département de la justice américain, ce qui lui a donné accès à un portail intranet. C’est là qu’il a pu voler toutes les données en question. Il affirme détenir 200 Go d’autres données, notamment des emails militaires et des numéros des cartes de crédit. À l’heure actuelle, ces données n’ont pas encore été mises en ligne.
Via un porte-parole du département de la Justice, il est annoncé qu’une enquête a été ouverte sur ce piratage. Il est précisé qu’il n’existe actuellement « aucun signe d’une quelconque fuite d’informations personnelles sensibles ».
Comme le listing mis en ligne était accompagné du hashtag #FreePalestine et du message, « C’est pour la Palestine, Ramallah, la Bande de Gaza, c’est pour l’enfant qui cherche une réponse », cela laisse à penser que les motivations de ce piratage sont liées à la Palestine. Il est d’ailleurs bon de se rappeler que, en octobre dernier, c’est la boite mail personnel du directeur de la CIA, John Brennan, qui avait été piraté par un groupe de hackers également lié à la Palestine.