Avec la dernière mise à jour de ses algorithmes, Google donne plus de droits aux ayants droit, ce qui va reléguer aux oubliettes les sites qui font l’objet de signalements.
Google donnera désormais plus de poids aux signalements envoyés par les maisons de disques et les majors du cinéma, lorsqu’ils jugent que les contenus enfreignent le droit d’auteur, c’est ce que le célèbre moteur de recherche vient d’annoncer. Cette mesure est à inscrire dans la mise en production des nouveaux algorithmes du moteur de recherche.
Concrètement, lorsqu’un site de piratage sera dénoncé, il sera rétrogradé dans les résultats, car « Un résultat renvoyé au-delà de la première page du moteur a en effet très peu de chances d’être cliqué », c’est ce qu’indique Google dans son rapport sur le piratage publié vendredi.
Cette modification des algorithmes est quelque part une réponde de Google aux demandes répétées des ayants droit qui ne cessent de réclamer que le ménage soit fait dans les résultats de recherche alors que les termes « download », « streaming » ou « mp3 » peuvent faire ressortir des résultats de sites proposant des contenus illégaux.
Il est à noter que Google a mis en place un système automatisé de signalement des contenus, en 2011, un dispositif sur lequel les professionnels se sont précipités. Le moteur de recherche a reçu quelque 224 millions de demandes de retrait l’an dernier et en a accepté 222 millions. Actuellement, il traite plus d’un million de demandes chaque jour, soit davantage que l’ensemble des années 1998 à 2010 combinées !
Malgré cet outil qui semble être un grand progrès, cela n’a pas empêché la RIAA, le lobby américain de la musique, de pousser Google à mettre en place des mesures plus fermes, ce que le moteur de recherche vient de faire.