En se posant sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko en novembre prochain, c’est la technologie française qui sera la première à réussir l’exploit d’atterrir sur une comète.
Alors que cela fait déjà dix ans, dont trois en hibernation, que la sonde Rosetta voyage dans l’espace en direction de la comète Tchourioumov-Guérassimenko, son passager et encore plus impatient de ce rendez-vous. Ce passager, c’est l’engin spatial Philae, un petit robot qui sera largué de la sonde le 11 novembre prochain pour aller se poser et explorer cette comète.
Alors que ce rendez-vous n’est pas encore pour tout de suite, les ingénieurs du Centre national des études spatiales (CNES) ont sorti le robot de sa torpeur afin de tester tous ses systèmes. Ces tests ont révélé que tout était opérationnel, y compris la foreuse qui devra creuser le sol de la comète.
Il faut préciser que la mission de ce robot français est primordiale, car les scientifiques ne savent pour le moment pas grand-chose sur les comètes hormis le fait qu’elles sont composées à 80% de glace d’eau. Grâce à Philae, ce sont de nombreuses questions qui trouveront peut-être des éléments de réponse, par exemple une meilleure compréhension de l’origine de la vie.
Mais pour en savoir plus, il faudra encore patienter un peu jusqu’à ce que Philae envoie ses premières données collectées sur leur site.