Que cela soit des images pédopornographiques, des jeux en ligne illégaux, des violences, des tweets racistes ou homophobes, la plateforme Pharos permet de les signaler.
Créée il y a cinq ans, la plateforme Pharos est pour le moment très discrète. Pourtant, c’est grâce à Pharos que les images de lancer du chat et de lynchage d’un jeune handicapé, qui ont choqué la France, sont remontées aux autorités compétentes.
Par l’intermédiaire de Pharos, pour la Plate-forme d’Harmonisation, d’Analyse, de Recoupement et d’Orientation des Signalements, le ministère de l’Intérieur offre à chacun de pouvoir signaler des vidéos violentes, xénophobes, discriminantes ou d’éventuelles escroqueries. Pour se faire, il suffit d’aller sur le portail et de cliquer sur « Signaler » pour pouvoir transmettre des contenus ou comportements illégaux.
Derrière le portail, un traitement automatisé recueille les signalements, les recoupes, pour les orienter vers les services compétents en vue de leur exploitation.
Pour 2013, Pharos a enregistré 124 000 signalements avec, par exemple, 56% de ces dénonciations concernaient des escroqueries et 12% des cas de pédopornographiques. Comme l’explique Valérie Maldonada, chef de l’office de lutte contre la cybercriminalité, Pharos est très utile, mais doit encore être développée.