La pêche illégale à petite échelle est souvent sous-estimée par les autorités. Grâce à Google Earth, une chercheuse démontre toute l’ampleur du problème.
Officiellement, l’Arabie Saoudite, le Qatar et l’Iran ne font référence à aucune pêche à la nasse dans le Golfe Persique, une pêche pourtant très populaire dans cette région. Cela peut sembler normal vu qu’il s’agit de pêche illégale à petite échelle.
Grâce à la précision de Google Earth, Dalal Al-Abdulrazzak, une chercheuse des Nations Unies, a décidé de compter toutes les constructions de pêche à la nasse dans la région faute de chiffres officiels.
Fort de l’adage que ce n’est pas la taille qui compte, mais le nombre, la chercheuse a découvert quelques 1 900 nasses sur les images satellites, soit jusqu’à six fois plus de constructions que le nombre indiqué par les données officielles.
Grâce à cette démonstration, Dalal Al-Abdulrazzak a pu démontrer l’ampleur d’un phénomène sous-estimé, mais a aussi découvert une méthodologie à la portée de tous les pays, y compris ceux sans grands moyens de contrôle de leur zone côtière, pour effectuer des recensements. En effet, un ordinateur connecté à internet suffit, avec beaucoup de patience…
Il n’y a que cela de vrai, c’est aussi évident que l’évolution des espèces…