Fin janvier, les prix du brut sont tombés à leur plus bas depuis douze ans. Cette situation est problématique pour l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). C’est pour cette raison que la réunion prévue le dimanche 17 avril à Doha est cruciale. Son but sera de trouver un accord visant à stabiliser la production avec comme objectif une remontée des prix.
Pour contrer la chute vertigineuse des prix du brut, cette réunion au sommet vers la capitale du Qatar est très importante. À l’exception de la Libye et de l’Iran, tous les pays membres de l’OPEP seront présents. Oman, la Colombie, l’Azerbaïdjan, et la Russie seront également présents au rendez-vous de Doha.
Est-ce que cette réunion va déboucher sur un résultat concret ? Les experts sont très dubitatifs sur la question. « Sauf surprise totale, il est probable que la réunion de Doha dimanche entre OPEP et non-OPEP débouchera sur un résultat de compromis et que cela reviendra à un écran de fumée, ni plus ni moins », estime un trader sur le NYMEX, le marché de l’énergie. Preuve que cette réunion ne semble véritablement pas convaincre, les cours du pétrole ont terminé sur une baisse.
Les spécialistes du pétrole sont d’autant plus dubitatifs qu’en cas d’échec à trouver un accord, cette réunion pourrait avoir un effet complètement opposé à celui recherché en provoquant une rechute des cours au lieu de les faire augmenter. Pour les analystes, le rééquilibrage des cours du brut devrait avant tout provenir des pays qui ne sont pas représentés à la réunion de Doha de dimanche.