C’est ce jeudi que le Paris Games Week ouvre ses portes. Ce salon du jeu vidéo attirera de très nombreux joueurs, mais pas seulement. De plus en plus de Français voient une opportunité de carrière dans ce domaine.
Après avoir accueilli 300 000 visiteurs l’année dernière, le syndicat des éditeurs de jeux (SELL) compte bien faire aussi bien cette année avec l’édition 2016 du Paris Games Week (PGW). S’il y a foule dans les allées de la porte de Versailles, c’est parce que les Français sont clairement passionnés par le jeu vidéo.
En priorité, ce sont bien évidemment tous les fans de jeux vidéo qui se rendront au Paris Games Week, mais pas seulement. Comme le révèle l’étude « Les Français et le jeu vidéo », les 15-24 ans placent le jeu vidéo dans le Top-5 des industries les plus prisées pour travailler, ils y voient une opportunité de carrière.
« C’est un secteur d’activité dans lequel il y a de très nombreuses spécialités, qu’il s’agisse de marketing ou de développement. Celles-ci mènent aussi bien vers les métiers du jeu vidéo que ceux de l’animation ou du cinéma, autant de secteurs où la passion est un moteur essentiel », explique un spécialiste des métiers du numérique. Cet engouement en France se traduit d’ailleurs par l’ouverture de nombreuses écoles partout dans l’Hexagone, mais aussi une offre en matière de formations qui ne cesse pas de s’étoffer. Il s’agit souvent de formations de qualité reconnues partout dans le monde.
Travailler dans le jeu vidéo intéresse certaines personnes passionnées par l’eSport, une pratique qui commence à émerger en France à travers des compétitions de l’ESL et de l’ESWC. La Paris Games Week sera d’ailleurs l’occasion de voir les 500 meilleurs spécialistes du monde s’affronter. « En 2010 nous avions 220 m2 dédiés à l’e-sport sur la PGW, aujourd’hui c’est 24 000 m2 pour un hall complet dédié », explique Emmanuel Martin délégué général du SELL.
De fait, la Paris Games Week attirera de nombreux visiteurs passionnés par le jeu vidéo, que cela soit des joueurs purs et durs ou des personnes qui recherchent des opportunités professionnelles. Et vous, irez-vous à la PGW ?