Si vous devez prendre un avion ce dimanche 20 mars ou lundi 21 mars, pensez à bien vérifier s’il est maintenu. En raison d’une grève-surprise des contrôleurs aériens, cela risque un peu d’être la pagaille ces deux jours en raison de la suppression de plusieurs vols.
Dans un communiqué, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) a annoncé que « des perturbations sont attendues sur l’ensemble du territoire ». Par la même occasion, elle encourage tous les passagers à s’informer auprès de leur compagnie aérienne.
Pour pallier à cette grève, la DGAC a demandé aux compagnies aériennes de réduire leurs vols de 20% dimanche et lundi sur cinq aéroports en France. Cette réduction va concerner les aéroports d’Orly, Beauvais, Lyon, Nice et Marseille.
Si l’UNSA-ICNA a appelé ces membres à faire la grève, c’est pour protester « contre la décision d’accélérer la baisse des effectifs en 2016, en passant le taux de remplacement des départs de 80% à 65% ». Le syndicat souligne que cette décision « est en totale déconnexion avec les besoins opérationnels des centres de contrôle alors que toutes les prévisions de trafic indiquent désormais des perspectives de croissance importantes ». Dans son communiqué, il dénonce par la même occasion « le retard technologique considérable des outils » de travail à disposition des contrôleurs aériens français, mais aussi « le manque d’investissement qui conduit à des pannes de plus en plus fréquentes ayant des implications directes dans la chaîne de sécurité ».
L’UNSA-ICNA ne demande pas, mais exige que « la DGAC se dote de moyens pour réaliser ces révolutions technologiques qu’elle ne peut plus différer ». Le syndicat souhaite également que « le gouvernement garantisse, comme il s’y était engagé, la prise en compte et le financement des missions de la DGAC ».