On sait qu’Uber s’intéresse aux voitures autonomes. L’entreprise de VTC le confirme en annonçant le rachat d’Otto, une société spécialisée dans les systèmes de conduite autonome.
L’intention de l’entreprise de VTC Uber est de parier sur les voitures autonomes dans le but de se débarrasser des chauffeurs. C’est dit d’une manière un peu crue, mais c’est bien ce que semble démontrer le forcing fait par l’entreprise pour avancer sur cette voie.
Elle multiplie en effet les partenariats et les rachats. La dernière acquisition en date est justement Otto, une société qui s’est récemment illustrée en annonçant un système de conduite autonome destiné uniquement aux camions.
« Anthony Levandowski, le cofondateur d’Otto, va désormais diriger nos efforts communs dans les véhicules autonomes et me rendra compte directement », a ainsi annoncé Travis Kalanick, le PDG et cofondateur d’Uber. Le montant de la transaction n’a pas été communiqué, une nécessité qui n’est pas obligatoire vu que tant Uber qu’Otto ne sont pas cotés en Bourse.
Otto est un gros atout pour Uber
L’acquisition d’Otto par Uber est vraiment un grand pas en avant pour l’entreprise de VTC dans le domaine des voitures autonomes.
Anthony Levandowski et Lior Ron, ses fondateurs, sont en effet des anciens de la Google Car et du système de cartographie Google Maps, preuve de leur niveau de compétences. Travis Kalanick commente d’ailleurs cette acquisition en déclarant : « Si cela a l’air d’un gros coup c’est que c’en est un ».
« Ensemble, nous avons l’une des meilleures équipes d’ingénieurs dans le secteur des véhicules autonomes au monde. Des camions et des voitures autonomes circulent déjà sur les routes grâce à Otto et au centre de technologies avancées d’Uber à Pittsburgh », a encore déclaré le patron d’Uber.
Installée en Californie, la start-up Otto emploie actuellement une nonantaine de personnes. Le patron de l’entreprise de VTC reconnaît qu’il s’agit d’un gros apport pour Uber : « Ce partenariat est crucial pour notre stratégie dans les véhicules autonomes car Uber n’a pas d’expérience dans la fabrication de voitures ce qui est extrêmement complexe comme je l’ai constaté lors de ma première visite dans une usine automobile il y a plusieurs années ».