La décision d’Orange de mettre un terme à son partenariat avec un opérateur israélien a provoqué une crise diplomatique que tout le monde essaie d’apaiser.
La crise diplomatique entre la France et Israël intervient suite à la décision d’Orange de mettre fin à son partenariat avec un opérateur israélien Partner Communications. Suite à cette décision, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a eu un éclat de fureur.
Pour tenter d’apaiser la crise diplomatique, Stéphane Richard, dans un entretien avec le quotidien israélien Yedioth Ahronoth, a assuré qu’Orange « aime Israël » et que cette décision n’est nullement liée aux appels au boycott. « Ceci n’a rien à voir avec Israël, nous aimons Israël, nous sommes présents en Israël, sur le marché des entreprises, nous investissons dans l’innovation en Israël, nous sommes les amis d’Israël, donc cela n’a absolument rien à voir avec un quelconque débat politique, auquel je ne veux pas prendre part ».
Il explique que « C’est une question purement commerciale concernant l’emploi de notre marque par la compagnie israélienne Partner sous contrat de licence. »
« Je n’étais pas au courant qu’il existait une espèce de campagne internationale sur le sujet, j’en suis vraiment désolé », assure le patron d’Orange en faisant référence à une campagne internationale non gouvernementale de boycott visant à faire pression sur l’État israélien pour qu’il mette fin à son occupation des territoires palestiniens.
De l’avis d’Israël, Orange ne chercherait en fait qu’à se dissocier de Partner, car cette entreprise propose ses services en Israël, mais également dans les colonies de Cisjordanie et à Jérusalem-Est, des zones illégalement occupées selon la communauté internationale.
Le gouvernement français a également tenté de calmer la situation par le biais de Laurent Fabius, son ministre français des Affaires étrangères. Il a affirmé que « la France est fermement opposée au boycott d’Israël ».
La patronne de la diplomatie française a tout de même rappelé qu’« il appartient au président du groupe Orange de définir la stratégie commerciale de son entreprise, la France est fermement opposée au boycott d’Israël ». Il ajoute également que « La France et l’Union européenne ont par ailleurs une position constante et connue de tous sur la colonisation ».